4 octobre 2011
Mélodie fumeuse.
C'est dans l'esprit que tout se joue. Le son de ton instrument je l'entend comme si tu étais ici, devant moi. Mais aux yeux du monde personne n'est là. Tout est silencieux. Tu n'existes pas. Excepté dans mes rêves enfumés. Un brouillard épais me sépare de la réalité, une partie de moi est irrémédiablement attirée par ton chant. Un jour je me perdrais dans les boucles de ta chevelure marine. Et en attendant cette vague de renouveau, je me meurt à petit feu.
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