Ce soir, j'ai réécrit avec Winor. Ca faisait tellement longtemps! C'était si simple! Ce personnage me correspond tellement. C'est moi, sans tous ces complexes, un homme qui fait la cour aux dames, qui rit, qui fait des cabrioles et que les autres aiment du premier regard. Un homme qui sait chanter, jouer d'instruments. C'est parfois ce que j'aimerais être. Parfois seulement bien entendu. Ecrire, c'est aussi donner vie à nos rêves, n'est ce pas? Oui. Je suis une rêveuse. Je parle beaucoup. Le soir est locace chez moi. Surtout après avoir écrit, avoir été seule, avaoir réfléchi et écouté de la musique. Ecrire c'est une grande part de moi. Il y a des hautes et des bas, mais même lorsque je ne pose pas un mot sur le papier, mon esprit ne cesse d'imaginer. Sans arrêt. Je suis une rêveuse, oui. [OoooOOhhhh, et même si je m'améliore, Oh j'en rêve encore, même en sachant que j'ai tord... De Palmas]
Je suis aussi retournée sur mon ancien blog, winor.skyrock.com et j'ai relu d'anciens articles. J'aime voir mon évolution. Un journal intime me fait sourire après coup. Déposer des mots aux yeux de tous, pour se rendre intéressant. N'est-ce pas... Mais moi, j'aime relire mes quelques pensées. Regardez ça :
Les gens s'éclipsent, puis reviennent, d'autres sont partis pour de bon. Mais il y a toujours une ancienne ombre qui apparaît à une fenêtre et qui remet de nombreuses choses en question. Les retrouvailles, si l'on peut dire, sont parfois des cadeaux, mais même ainsi, elles ont le goût amer du souvenir passé, dilué comme l'aquarelle sur une toile abandonnée.
Les métaphores, il y en aurait beaucoup à ajouter, n'empêche que ça n'apaiserait pas la peine sourde qui menace mon cœur...
[Les gens s'éclipsent, puis reviennent]
Tu sais Mylène, c'était pour toi ces mots. Les as-tu lus? Les vois-tu maintenant? Sens-tu ma peine, parfois, lorsque je pense à toi? Tu manques à mon coeur. Le passé ne peut être réécrit. Je ne changerais pas, même si j'en avais le choix. Remodeler le passé aurait bien trop de conséquences. Mais je regrette souvent, de ne pas avoir fait d'efforts. De t'avoir délaisée. Mon coeur espère le pardon. Je recherche la rédemption. J'aurai aimé que l'on vive à jamais cette année de première. C'était bon. C'est de cela dont il faut que je me souvienne. Dans ces moments là, on était heureuses ensemble. Tout allait bien, mon Précieux. Du bonheur, on en a vécu ensemble. Et tant de fous rires. Tu as été mon seul soutien pendant un long moment, où d'autres m'avaient rejetés, tu avais eu pitié de moi, je me souviens de tes mots, mais après quelques temps tu as vu que derrière la fille timide et étrange, il y avait pour toi une amie. J'ai l'impression d'avoir failli à ma tâche. En retour que t'ai-je offert?
Tu me manques. Ma Crépuscule. Les larmes me montent aux yeux.
Mais tu n'aurais certainement pas voulu de ça. Toute cette prose dégoulinante de regrets et de souvenirs. Alors, comme lorsque l'on était ensemble, je te souris, et je ris. Et je te dis des bêtises sans nom. Moi qui chaque soir après avoir mangé un croissant faisait une crise d'hystérie. Je crois que j'aimai te voir rire. J'aimai tes mots d'esprits. J'aimai savoir que tu étais mon amie. Malgré tout nos désacords ont mit fin à notre si grande amitiée. Je n'ai pas été assez forte. Tu me manques maintenant. Toujours plus. J'aimerai pouvoir t'envoyer des lettres, comme on le faisait il y à longtemps et parler avec toi de nos passions, de dessiner avec toi. J'aimerai que tu vois ce que je suis devenue. J'aimerai que tu vois que mon mémoire, je le fais en pensant très fort à toi, que je te le dédie, même si tu ne le saura jamais. J'aimerai que tu puisses le lire, lorsque je l'aurai terminé.
Fou. Bien-Aimé. Ambre. Tu l'aimais, n'est-ce pas?
En cette ultime danse où se joue le hasard.
Plus jamais ne serai ton cavalier de bal.
C’en est un autre qui, sous mon triste regard,
Te fera parcourir en tournoyant la salle.
En cette ultime danse où se joue le hasard.
Quand il me faudra dire à ta vie adieu,
Je voudrais que pour toi elle ait tous les égards,
Que tu saches un jour t’envoler dans les deux.
En cette ultime danse où se joue le hasard
Quand je serai certain de te perdre à jamais
Te laisserai aller, regrettant ton départ,
Souhaitant que devant toi s’enfuient les vents mauvais.
En cette ultime danse où se joue le hasard
Nous verrons nos esprits l’un à l’autre avoués.
Nous nous séparerons, endeuillés et hagards,
Quand le noeud qui nous lie se sera dénoué..
Adieux et retrouvailles. Robin Hobb
Bientôt, je viendrai te voir. Il y aura des larmes. Du soulagement, peut-être.